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Grâce à un crédit-bail, Duro dynamise les ventes du Compil

En seconde main, lorsque la demande est supérieure à l’offre, la valeur de revente s’en trouve augmentée. C’est le cas du Compil, véritable couteau-suisse « made in Beauce », dont les ventes ne suffisent pas à honorer la demande sur le marché de l’occasion. Grâce à sa bonne image et sa valeur de revente élevée, il est possible de maitriser son coût par hectare. C’est pourquoi Duro France, son constructeur innove par son financement en crédit-bail ou LOA (Location avec Option d’Achat). Explications.

Le Compil peut déchaumer en surface, déchausser les adventices, réaliser un faux-semis et plus tard détruire les couverts. Il peut même être utilisé en reprise de labour grâce à ses quatre rangées de bêches roulantes et un contrôle de la profondeur de travail assuré par une flotille de roues de jauge et un double rouleau barre. Depuis 20 ans, cet outil « premium » navigue en marge d’outils plus conventionnels, à disques ou à dents. « Trop méconnu et pourtant très demandé » commente Stéphane Pain, le directeur commercial de Duro-France, le Compil profite il est vrai d’une belle image pour sa polyvalence, même au-delà de la sphère des adeptes de l’agriculture de conservation, mais les volumes écoulés ne suffisent pas à satisfaire la demande, notamment en occasion. Nicolas Pommier, le directeur de l’entreprise et son équipe ont alors voulu dynamiser les ventes du Compil.

Le Compil rassure par sa polyvalence qui s’exerce, bon an mal an, sur des surfaces cumulées de déchaumage, de semis de couverts ou autres graines (avec une trémie frontale), de destruction des mêmes couverts, voire de reprise de labour au printemps… 

« Les organismes prêteurs classiques n’ont pas vocation à revendre du matériel en fin de crédit-bail« , explique Stéphane Pain. « Chez Duro-France, au contraire, nous savons par expérience qu’il y a une demande forte de Compil d’occasion, d’où notre proposition de valeur résiduelle élevée. » C’est grâce à cette valeur de revente élevée et des années de recul qui ont permis de vérifier cet engouement que l’entreprise eurélienne est capable de mettre en place aujourd’hui une offre de financement encore rarement proposée par un constructeur de matériel attelé. 

Le manque de visibilité actuel sur les marchés n’incite pas les agriculteurs à investir pour progresser dans leurs pratiques. L’achat en crédit-bail permet un calcul économique essentiel : le coût/hectare précis d’un outil, car il donne d’emblée le prix auquel le matériel sera repris en fin de bail. Par la valeur résiduelle élevée en fin de bail, la clientèle des possesseurs actuels est incitée à renouveler son outil dans de bonnes conditions économiques. Avec les reprises ainsi générées, Duro-France souhaite satisfaire, à meilleur compte, les nombreux amateurs de Compil, frustrés actuellement par le manque criant d’occasions. Au besoin, et toujours en lien avec son réseau de distributeurs, Duro-France supervisera les éventuels reconditionnements des Compil.

L’appareil bénéficie de près de 20 ans d’expérience et d’une patiente mise au point avec l’aide de l’agronome Pierre Jallu.
Il dispose d’un châssis semi-porté repliable et est proposé en 4, 5, 6,3 et 7,1 mètres. Son système de bêches roulantes sur 4 rangées travaille par arrachement grâce à 6 cuillers par rotor. Un double rouleau à barres assure émiettement, nivellement et rappui du sol. Les paliers brevetés Duro et un graissage automatisé concourent à donner au Compil une durée de vie rallongée.

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