2024 / 04 / S16 – LEMKEN Bogballe (728×90 alternative habillage)
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L’Amity 2200, une arracheuse à betteraves à moins de 150.000 euros

Confrontés à l’ère post quotas, les planteurs de betteraves doivent s’adapter et bien réfléchir à leurs outils de production pour rester rentables. Des réflexions sont menées pour réduire les charges opérationnelles de cette culture exigeante au moment de l’arrachage. Parmi elles, le retour des chantiers décomposés paraît évident pour les petites et moyennes exploitations souhaitant préserver leur autonomie.

Deux tiers de la surface des betteraves en France sont arrachés par des arracheuses intégrales, des machines certes performantes mais qui sont de plus en plus pointées du doigt notamment à cause de leur coût d’achat, d’entretien et d’arrachage côté client. Et c’est aussi parce que plus aucun constructeur ne propose d’arracheuses automotrices sur le marché que des réflexions sont actuellement menées du côté des plus anciens systèmes de récolte, les chantiers décomposés. Le second groupe sucrier mondial, Tereos s’est penché sur cette technique qui consiste à séparer l’effeuillage, l’arrachage, l’alignement et/ou le chargement des racines sans employer un automoteur motorisé. L’intérêt est d’employer les tracteurs de l’exploitation et donc de mieux les rentabiliser à cette période et de disposer de machines simples, économiques et plus légères.

Amity, fabricant de chantiers décomposés arrache près de 80% des surfaces plantées en betteraves aux Etats Unis. Méconnue en Europe de l’Ouest, l’entreprise vend pourtant ses chantiers de 6 à 12 rangs plus à l’Est. C’est pourquoi les techniciens de Tereos sont allés à la rencontre de cette firme basée à Fargo dans le Dakota du Nord et ont ramené de leur périple une arracheuse-chargeuse 2200 testée durant la campagne 2018. Cette machine 6 rangs présente en effet une mécanique simple et robuste de prime abord, ce qui devrait alléger la note finale. Si Amity ne vend pas à ce jour d’effeuilleuses frontales, mais traînées, elle devrait y remédier et proposer un chantier complet autour de 150.000 euros H.T. s’il fallait exporter en Europe. Mais chaque chose en son temps.

2024 / 04 / S15 (et S16 car pas assez de PDV s15) – VADERSTAD

Après quelques adaptations, le passage de 50 à 45 cm et une mise en conformité avec le code de la route, Tereos testait cette machine pour la première fois l’année dernière dans différents types de sols et de relief, dans le nord de l’Aisne et en Champagne. Globalement, les conditions d’arrachage étaient bonnes et il faudra sans doute avoir un peu plus de recul pour confirmer ses performances. A la différence de la Grimme Rootster en démonstration le jour de notre découverte, les disques Oppel du bâti arracheuse ne sont pas entraînés hydrauliquement mais auto-animés à l’avancement.

Un rouleau à doigts expulse les betteraves vers une chaîne élévateur qui alimente une table dotée de six rouleaux. Ceux-ci, lisses et nervurés tournent par paires grâce à des poulies et courroies accessibles par le côté gauche. Une partie peut même être inversée pour accroitre le nettoyage.

Un nettoyage qui est d’ailleurs amélioré une fois les betteraves dans le tapis élévateur. Un contre tapis fonctionnant par friction avec une vitesse différente déterre encore un peu plus les betteraves qui seront stockée dans une petite trémie d’attente de 2,5 tonnes avant d’être déversée dans une benne.

Par cette démarche purement technique, Tereos réfléchit à des solutions économiques pour ses planteurs, en alternative aux intégrales et automotrices vieillissantes.

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