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Betteravenir 2023 : Les images du salon de la betterave

Il vient de s’achever après deux journées dédiées aux professionnels de la filière betteravière, le salon Betteravenir a été l’occasion de retrouver l’ensemble des fournisseurs spécialisés en conditions de travail réelles.

La commune de Berny en Santerre dans la Somme a été témoin d’une situation pour le moins inhabituelle durant ces deux derniers jours. Les organisateurs (l’ITB, l’IIRB et l’IRBAB) espéraient un créneau météo favorable, pour que Betteravenir se déroule sous ses meilleurs auspices. Mais Dame Nature en a décidé autrement. La pluie est venue jouer les trouble-fête. Dès l’installation des stands et du matériel, il fallait se résoudre à pailler les allées et éviter les parkings visiteurs aux champs. Vous étiez donc invités à vous garer au coeur du petit village de Berny pour éviter une sortie de fortune au chargeur télescopique.

Ce salon professionnel se tient en général tous les 5 à 7 ans selon l’actualité sucrière. Très attendue par la profession, elle abordait forcément les questions d’arrachage, avec les principaux fournisseurs actuels (Ropa, Holmer, Vervaet, Franquet, Grimme) mais également le prestataire et constructeur JPS, un outsider dans ce domaine avec ses chantiers 12 rangs décomposés et débardeuses automotrices entièrement développés en interne, qui sillonnent chaque année les régions sucrières du Nord à l’Aube. 

Un éventail d’outils en lien avec cette production était également présenté en statique grâce à la participation de 150 constructeurs, concessionnaires, fournisseurs et organismes divers. Les problématiques telles que la jaunisse de la betterave – le sujet d’actualité numéro-,  la production d’énergie, le déterrage, le bâchage, l’agriculture de précision et la robotique ont également fait l’objet de plusieurs espaces de dialogue, tandis qu’un village technique abordait les risques de tassement. En somme comment ne pas reproduire les conditions dantesques de cette édition 2023 dans vos parcelles.

Nous avons sélectionné quelques images des chantiers, que voici. Seul Franquet proposait une alternative aux grandes intégrales (allemandes et néerlandaises, d’un prix compris entre 450.000 et 900.000 euros HT). Tarifé 25.000 euros HT, le petit bâti arracheur 3 rangs (45-50 cm d’écartement) est conçu avec les éléments de sa grande soeur, l’arracheuse chargeuse SBH-6D 6 rangs, qui combinée à une effeuilleuse Saïga de dernière génération s’affiche à moins de 200.000 euros HT en cochant quasiment toutes les cases de la liste des options. A l’heure où les machines motorisées voient leurs tarifs s’envoler vertigineusement, les chantiers décomposés pourraient-ils retrouver leurs lettres de noblesse?  

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