TOP 10 des articles les plus lus en 2019
Dans quelques jours, 2019 cédera sa place à 2020. C’est l’occasion de donner un dernier regard dans le rétroviseur et de vous rappeler les 10 articles publiés cette année qui vous ont le plus intéressé !
10 – Le pétard mouillé de l’année !
Le lancement d’une marque de tracteurs, française de surcroît, ça n’arrive pas tous les jours. Mancel s’est révélée pour la première fois lors du SIMA en février dernier, ce qui a suscité autant d’enthousiasme que d’inquiétude. Car malgré des spécificités techniques intéressantes planait derrière elle l’ombre d’un groupe chinois – Sinomach – un peu trop touche-à-tout et qui n’avait jusqu’alors jamais tenu ses engagements depuis le rachat en 2011 d’une usine régulièrement menacée de fermeture. Mais cette fois-ci, c’est la bonne! L’ex-usine IH-McCormick de Saint Dizier (52) n’ira pas plus loin. Malgré les 40 milliards de dollars de CA engrangés en 2018 par Sinomach, le chinois ordonne à sa filiale Yto France de ne pas poursuivre le développement de Mancel. Comme explication; la crise économique chinoise nécessite quelques économies. Pourtant, on apprend que le chinois se porte actuellement acquéreur de l’allemand Eisenmann, spécialiste allemand de la peinture industrielle (3000 salariés et un CA de 723 millions d’euros en 2017). Curieuse façon de faire des économies! Nos craintes se confirmant ainsi, le groupe chinois a tenté sa conquête de l’ouest sans réellement savoir comment s’y prendre avec les français, visiblement trop déterminés. Mort-né, le projet Mancel s’accompagne surtout de l’extinction d’une usine qui aura mécanisé une partie de l’Europe, notamment à la sortie de la Seconde Guerre Mondiale.
9 – Le plus Fast des Tractors
Il a atteint une vitesse de pointe de 247,47 km/h sur piste pour enregistrer une moyenne de 217,57 km/h à Elvington, le plus rapide des tracteurs est anglais et c’est… un Fastrac, naturellement! L’engin n’a toutefois que le nom et l’apparence extérieure d’un tracteur agricole, car caréné tel une formule 1, l’engin n’aura pas d’autre vocation que d’établir de telles performances. Bravo à JCB, qui a réussi à faire parler d’univers agricole positivement auprès d’un public souvent ignare en matière de technologies agricoles.
8 – Un podium qui fait du bruit
Disons-le d’emblée, s’il s’agissait de l’un des sujets qui vous a le plus intéressé en tout début d’année, c’est aussi celui qui a le plus suscité de réactions. Et pas forcément que de bonnes, car nous avons, comme d’autres confrères essuyé de vives réactions sur les réseaux sociaux. Re-précisons que les parts de marché communiquées par notre rédaction et autres médias spécialisés sont celles publiées officiellement par l’AXEMA, seul organisme a pouvoir classer les constructeurs selon les données collectées auprès du SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules) et du DIVA (Données d’Immatriculation des Véhicules Agricoles). S’il y a eu autant de réactions cette année, c’est que l’un de nos confrères a anticipé la publication de ce classement et publié des résultats légèrement différents, ne tenant pas compte des mêmes catégories de tracteurs que celles de l’Axema. Fausse joie donc pour certains à la lecture des résultats de l’AXEMA, et réjouissances pour d’autres… Tout était question d’interprétation des chiffres. Vous voilà prévenu pour les résultats à venir.
7 – Le SIMA change de date
Nouvelle identité, nouvelle dynamique et nouvelles dates, le SIMA aura bien lieu du 8 au 12 novembre 2020, soit près de trois mois avant les dates habituelles. Un sujet controversé qui a conduit plusieurs constructeurs à ne pas renouveler leur présence sur le salon parisien. Première cause avancée, il empiète sur l’EIMA en Italie. Vous avez d’ailleurs été nombreux à réagir sur les réseaux sociaux concernant ce choix.
6 – La mise à mort d’une niche
Nouvelle punition infligée aux acheteurs de pick-up double cabine et homologués CTTE 5 places le 1er juillet 2019. En plus de l’instauration de la TVS au 1er janvier dernier, ils écopent en plus d’un méchant malus allant jusqu’à 10.500 euros. Un seuil qui sera même déplafonné dès le 1er janvier 2020 et atteindra 20.000 € lors de l’achat de voitures dont le taux d’émission atteint les 184 grammes de CO2 par kilomètre. Pas vraiment rédhibitoire lorsque l’on se porte acquéreur d’une supercar à plusieurs centaines de milliers d’euros, mais qui pénalise sensiblement les constructeurs de véhicules à l’origine conçus pour les professionnels, tarifés entre 25.000 et 45.000 euros HT pour la plupart. Depuis la mise en ligne de notre état des lieux, notez que Renault a retiré du marché l’Alaskan, uniquement proposé en double cabine et Fiat n’a pas renouvelé son Fullback sur base de Mitsubishi L200. Seuls les fabricants ayant des cabines courtes ou approfondies arrivent encore à tirer leur épingle du jeu.
5 – Perdu de vue
Critique souvent faite à la division agricole Renault; son manque de réactivité face à marché qui ne cesse d’évoluer. Plusieurs électrochocs auront été nécessaires pour franchir de nouveaux caps, comme celui des 100 chevaux. Pour y parvenir, la marque comptait sur un tracteur « made in USA » exposé au SIMA 1973 et qui a disparu de la circulation.
4 – Plus de volant en 2020?
La dernière mode veut que l’on ne conduise plus avec un volant, mais avec des joysticks. Quid de l’intérêt? Plus de visibilité sur l’avant de la machine, une conduite plus précise et plus ergonomique selon Fendt et Massey Ferguson, avec les Ideal 10T et le concept Next. Les spécialistes du BTP confirmeront ces propos. Un problème d’ordre réglementaire se pose. La législation impose à tout conducteur d’avoir ses deux mains sur un volant bien circulaire. Krone s’affranchit de ces règles et propose ces deux modes volant+joystick sur son ensileuse Big X.
3 – Un complément rapide
N’ayant pas encore de gros tracteurs dans sa gamme, Kubota fait appel au canadien Versatile pour la compléter. Le Nemesis, tracteur de moyenne puissance (175 à 250 chevaux) est ainsi repeint en orange et estampillé M8. Un produit réservé exclusivement pour le réseau Kubota nord-américain.
2 – Le sens des traditions
Tradition bien allemande, l’évolution dans la continuité. Le nouveau Fendt 900 ne déroge pas à cette règle de faire progresser les choses qui font recette subtilement, sans grande prise de risques. Dévoilé en début d’été à Marktoberdorf en Bavière, il se distingue de ses prédécesseurs par sa motorisation Man, ses pneumatiques de 2,22 mètres, sa connectivité, sa transmission empruntée au 1000, tout comme le design. Par cette seconde place dans ce classement, vous nous confirmez votre intérêt pour ce type de format vidéo. Merci.
1 – La Diva d’Hanovre
Sans grande surprise, c’est une grosse moissonneuse, une machine John Deere; la nouvelle X9 qui a en 2019 retenu le plus votre attention. Aperçue sous différentes formes sur le web depuis des années, la Diva a l’art et la manière de se faire désirer. Dévoilée le premier jour du salon Agritechnica, elle ne révèle que de maigres détails techniques (ses capots restant scellés) et prolongera le suspens jusqu’à l’été prochain. Cette machine n’aura pas un, mais deux rotors et n’a pas de système de battage comme sur les hybrides actuelles. Le système offrirait davantage de débit dans les conditions difficiles de pailles dures ou humides. On sait seulement que le plus gros modèle, supposé se nommer X9.50 emploierait une barre de coupe d’environ 14 mètres, vraisemblablement un moteur d’un minimum de 800 chevaux, que les pertes de grain seraient très faibles et la qualité de l’éparpillement optimale. N’en demandez pas plus, c’est tout ce qu’on a en stock! Pour le développement de cette gamme qui se positionnera face et au-dessus des actuelles S700, l’américain a fait cohabiter ses bureaux d’études de Zweibrücken et de East-Moline.
