Samasz : Des capacités décuplées
Confirmant la progression de Samasz sur la scène européenne, et même mondiale, le constructeur polonais a inauguré le 4 juillet dernier l’extension de son usine et une toute nouvelle installation de découpe laser de 4.000 m2.
L’investissement d’environ 2,5 millions d’euros s’ajoute à un atelier d’automatisation des processus de traitement de l’acier, de 11,5 millions d’euros. Parallèlement à l’augmentation de la capacité de production, sur un site qui occupe aujourd’hui 3 hectares couverts, la transformation numérique est en cours chez Samasz. Automatisation des processus de fabrication, de peinture et gestion des données internes… Un programme qui permet à Samasz d’entrer dans une nouvelle ère de production.
300 modèles au catalogue !
L’entreprise a réalisé près de 80 millions d’euro de chiffre d’affaires en 2022 et fêtera l’année prochaine ses 40 ans d’existence. Elle franchira également un cap, celui des 200.000 machines produites depuis sa création. Celle qui embauche près de 1.000 salariés au sein de son usine de Zabłudów, à l’Est de la Pologne est désormais connue pour ses outils de fenaison (faucheuses, andaineurs à rotors et à tapis, faneuses…), soit 78% de sa demande actuelle et fabrique également des matériels de déneigement (9%) et broyeurs d’accotements (13%). Pas moins de 300 modèles différents sont proposés à ce jour !
Des ventes réalisées dans 70 pays
En 2021-2023, Samasz avait déjà investi dans de nouvelles presses plieuses et des robots de soudage pour la production d’arbres à fléaux, entre autres. Avec la demande croissante et un panel de 70 pays clients dans le monde, l’entreprise a aussi agrandit son entrepôt de produits semi-finis et mise sur ses capacités en Recherche & Développement pour innover et accélérer sa conquête de nouveaux marchés. La France en est un d’ailleurs, et l’arrivée de grosses combinaisons de fauche dans l’Ouest du pays, et de plus en plus vers l’Est confirme l’intérêt qu’a la marque pour des entreprises qui exigent un débit, un service et une construction sérieuse. Samasz travaille également sur sur l’extension de son réseau dans l’hexagone, pour mieux couvrir les zones de production herbagère. Aux États-Unis et au Canada, les ventes sont réalisées par la filiale Samasz North America, où 4.000 machines d’une valeur de 30 millions de dollars ont été vendues depuis 2015. Près de 60 à 70% des machines produites en Pologne sont ainsi exportées chaque année.
Investir pour progresser
Au Centre de Recherche et Développement de Samasz, 80 personnes travaillent actuellement sur de nouvelles machines. Il existe actuellement 40 projets à divers stades d’achèvement, dont beaucoup impliquent des systèmes qui amèneront les machines Samasz à un nouveau niveau technologique :
– un système de suivi en temps réel des quantités récoltées,
– un système de géolocalisation des parcelles avec des informations sur le rendement,
– un système de gestion du fonctionnement des machines basé sur le bus LOADSENS/ISOBUS,
– un système de surveillance des paramètres de fonctionnement de la machine et d’autodiagnostic informant de l’usure des composants de fonctionnement.
Se faire connaître dans un marché concurrentiel
Enfin, le spécialiste polonais accorde également une grande importance à la promotion de ses produits. En 2022, il a participé à plus de 100 évènements à travers le monde. Les dépenses de marketing en 2022 se sont élevées à 994.000 euros, tandis qu’en 2023, elle prévoit d’augmenter à 1,4 millions d’euros. « Notre activité et nos investissements ne ralentissent pas malgré une période difficile pour l’agriculture. » commente Karol Wdziękoński, directeur commercial et marketing de Samasz. « Ni les agriculteurs, ni les concessionnaires, ni de nombreux fabricants de machines agricoles n’ont la tâche facile. Dans cette situation, je citerai le pilote automobile Ayrton Senna : « il est impossible de doubler quinze pilotes quand le soleil brille, alors que c’est possible quand il pleut ». Le développement continu de Samasz, quels que soient les facteurs et les circonstances de l’industrie, nous permet non seulement de suivre le rythme de la concurrence occidentale sur les marchés du monde entier, mais aussi de penser à les dépasser« , conclut-il.
