Toyota révèle le FJ Cruiser. Ne l’aimez pas trop !
FJ Cruiser, un nom que seuls les connaisseurs savent reconnaître. Un baroudeur rétro-futuriste vendu de 2006 à 2022, surtout prisé sur le continent nord-américain et dans le Moyen Orient, et qui n’a jamais été officiellement commercialisé par le réseau Toyota en Europe. Et pour son descendant, les choses ne devraient pas changer.
On vous le montre, mais n’espérez pas vous l’offrir un jour, à moins de l’importer vous-même et de payer un (supposé) malus écologique carabiné et pour bien faire les choses, une seconde pénalité liée à son poids. Car malgré son look de petit 4X4 plutôt mignon, au profil de “kei car” (une catégorie de voitures vendues au Japon qui bénéficie d’avantages variés et en particulier de taxes et de primes d’assurances réduites), le Toyota affiche 4,57 mètres de long (soit autant qu’un RAV4) pour 1,85 mètre de largeur et 1,96 mètre de haut. En somme, le gabarit d’un Land Cruiser série 150 3 portes (4,56 m de long, 1,83 m de haut et 1,88 m de large) ou d’un Land Rover Defender 90 dernière génération. Il ne faut donc pas trop se fier aux images, qui renvoient au petit Suzuki Jimny, lui aussi sacrifié sur l’autel des normes environnementales. Le FJ Cruiser millésime 2026 n’aura rien d’un gringalet!
Et c’est pourquoi, avec le 2,7 litres essence 4 cylindres annoncé, il risque de tousser trop fort au test WLTP, s’il y était présenté. Ses 163 chevaux et 246 Nm de couple, associés à une boîte automatique 6 rapports et à une transmission intégrale non permanente (avec pont avant enclenchable vraissemblablement) ne feront pas de lui un foudre de guerre mais ce qui lui est réellement demandé, c’est de se défendre hors bitume.
Pour y parvenir, ce petit 4X4 reposera sur la plateforme IMV du pick-up Hilux, donc un châssis échelle – gage de franchissement plus que de confort – mais également de plusieurs SUV non importés sur le vieux continent, tel que le Fortuner. Le FJ Cruiser profiterait d’angles d’attaque similaire au Land Cruiser série 250 (l’actuel, vendu dès 84.000 euros TTC, hors malus écologique de 70.000 euros!) soit 32 degrés. Le rayon de braquage annoncé est de 5,5 mètres grâce à un empattement de 2,58 m.
A son bord, on retrouve l’univers Toyota. Plutôt plastique mais fonctionnel, avec deux écrans de bonnes dimensions (l’un pour la conduite, l’autre de 12,5 pouces pour le système d’infodivertissement) qui rappellent non seulement le style du Land Cruiser dernière génération mais également l’habitacle du RAV4 attendu pour 2026.
Bien que les prix ne soient pas encore connus, nul doute que le FJ Cruiser introduit l’année prochaine, s’il était éco-friendly aurait pu séduire nombre de professionnels en Europe, y compris dans le domaine agricole. Mais encore une fois, il faudra composer sans, faire durer vos vieux 4×4 diesel ou passer à l’électrique, si tenté qu’une alternative existe vraiment?
