Deux ans après la disparition de son créateur, Helmut Claas, le Xerion s’affirme et prend du galon avec la série 12.
En plus des trois modèles actuels, différenciés par leur cabine mobile, ce véritable outsider sur le marché de la grosse puissance sort les crocs et part à la conquête des Quadtrac, 9RX et Delta Track. Pas moins de 585 et 653 chevaux pour ces deux mastodontes et un moteur de 15,6 litres d’origine Mercedes connu sur les Jaguar et Lexion, avec un concept de bas régime et qui est associé à une transmission à varitation continue Cmatic de type ZF Eccom 5,5. Il va pouvoir aller taquiner de l’articulé, voir du chenillard classique. Car destiné à la traction pure, cet engin volontairement moins polyvalent car conçu pour tirer de lourds outils est chaussé soit de grandes roues jumelables, style 800/70R42 ou, de chenilles de 762 ou 914 mm développées en interne – la seule proposition possible à son lancement sur le marché français.
Pour son outsider, Claas lui a même dédié une nouvelle cabine au pare prise moins incliné, donc encore plus spacieuse et confortable, d’autant qu’elle est désormais suspendue, tout comme les trains de chenilles. De quoi gommer une certaine rigidité des générations précédentes sur route. Coté perfs, l’enfin profite également d’un relevage costaud et d’une barre de traction pour emmener des outils lourds, lesquels nécessiteront un gros débit hydraulique. Le Xerion serie 12 étant équipé d’un maximum de trois pompes hydrauliques load sensing de 537 l/min, et 140 l/min peuvent être délivrés aux distributeurs priorisés.
Le Xerion accède aussi au contrôleur d’optimisation Cemos intégré avec terminal Cebis, Cemis 1200, GPS Pilot et naturellement l’sobus, mais également les contrôleurs de tâche… Un tracteur moderne et différent sur le marché, qui est donc dédié à la traction plutôt qu’aux applications particulières, comme ses trois petits frères de 420 à 500 chevaux. Développé et fabriqué à Harsewinkel en parallèle des Lexion, Trion et Jaguar, il sera introduit pour la saison 2024
