2024 / 03 / S12 – Lemken BOGBALLE
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[Correctif] La Préfecture de Vendée revient sur l’interdiction de réaliser les moissons après 23h

Mise à jour du 16/06/22 à 16h30. La Préfecture de Vendée publie en correctif un document officiel « SPECIAL N° 80 – JUIN 2022 Recueil – publié le 16 juin 2022« ,  suite à la publication du recueil des actes administratifs du 31 mai 2022, énonçant les règles restrictives liées à l’utilisation de matériel agricole en période de récolte. Finalement, l’usage de matériel agricole n’est pas prohibé dans le département de Vendée en dehors des créneaux horaires préalablement indiqués (voir ci-dessous). En conséquence, les restrictions relatives aux bruits de voisinage s’appliquent uniquement aux particuliers et artisans. 

ARRÊTE Article 1: Par dérogation à l’article 6 de l’arrêté n° 22/CAB/399 relatif aux bruits de voisinage, les exploitants agricoles peuvent utiliser les machines de récolte, moyens de transport et de réception des récoltes en période nocturne du 14 juin 2022 au 30 septembre 2022. Article 2: Le programme de travail doit être adapté de façon à limiter autant que possible l’impact sonore à l’égard de la population, en réalisant la récolte de nuit sur les parcelles les plus éloignées des zones d’habitation.

SPECIAL N° 80 – JUIN 2022 Recueil – publié le 16 juin 2022

Article publié le 16/06/22 dans la première moitié de journée: En voici une mesure qui risque de ne pas passer dans le monde agricole, à la veille de récolter le fruit d’un an de labeur. En Vendée, pour « limiter l’impact sonore à l’égard de la population », le Préfet a tout simplement décidé d’interdire la récolte passé une certaine heure.  

Les premiers concernés jugeront absurde cette dérogation, d’autres l’acclameront. Il est vrai que le fossé entre agriculteurs et riverains se creuse à mesure que le temps passe et que les règles, les directives environnementales et le climat ne changent. Travail de nuit, passages répétés d’engins encombrants et bruyants, poussière, odeurs,… des contraintes que chaque professionnel doit prendre en compte lorsqu’il doit intervenir à des heures où tout un chacun aimerait jouir de sa quiétude. S’il est de bon ton de s’éloigner des agglomérations à mesure que la nuit tombe – chose qui, il est vrai n’est pas toujours évidente de faire compte tenu des fenêtres de travail courtes, des stades de maturité des cultures et de l’organisation des chantiers et de la main d’oeuvre – cette règle de politesse et de savoir-vivre ne suffit plus à calmer la colère (la haine?) de certains riverains, voire même d’élus. Le Préfet de Vendée n’y va pas par quatre chemins; il a carrément interdit aux agriculteurs et entrepreneurs de moissonner du lundi au samedi de 23h à 5h et les dimanches fériés de 20h à 7h. Serait toléré un travail entre 21 et 23h du lundi au samedi et de 5h à 7h le dimanche et jours fériés si le chantier se trouve suffisamment loin pour ne pas gêner la population et au-delà, il serait nécessaire de demander une autorisation en mairie. 

Interdire pour mieux diviser ?

Toujours est-il que les moissons, c’est comme le chant du coq, des clochers du village, les odeurs de foin et bien d’autres détails qui font la richesse de nos campagnes. Un patrimoine social, économique et culturel qu’il est impératif de préserver, au risque d’amplifier l’incompréhension d’une population peu informée des raisons qui motivent agriculteurs et entrepreneurs à travailler sans discontinuer plusieurs semaines par an.

C’est en ce sens que certains aimeraient faire évoluer les choses. Plutôt que d’interdire et diviser davantage consommateurs avec ceux qui nous nourrissent, serait-il plus adéquate de communiquer et protéger ces travaux ancestraux au même registre que le chant des animaux d’élevage en les soumettant à la LOI no 2021-85 du 29 janvier 2021 visant à définir et protéger le patrimoine sensoriel des campagnes françaises. 

Extrait du recueil des actes administratifs de la Préfecture de Vendée, du 31 mai 2022:  

Article 6: Par dérogation aux dispositions de l’article les exploitants agricoles peuvent utiliser uniquement en période de récolte, les machines de récolte, moyens de transport et de réception des récoltes pendant les horaires et jours suivants :

⚫ du lundi au samedi de 05h00 à 23h00,

⚫ les dimanches et jours fériés de 07h00 à 20h00.

Le programme de travail doit être adapté de façon à limiter l’impact sonore à l’égard de la population, notamment en utilisant des matériels conformes à la réglementation, et en réalisant la récolte de nuit (entre 21h et 23h et entre 5h et 7h) sur les parcelles les plus éloignées des zones d’habitation.

SPECIAL N° 71 – MAI 2022
Recueil publié le 31 mai 2022

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14 commentaires

  1. Bonsoir Mr le préfet prend une décision puis son inverse . ça ne le gène pas certainement sur le plan intellectuel d’abord ,sur le plan du respect des gens qu’il contraint ensuite et vis à vis de Celui qui mange le pain et autres aliments enfin.mais monsieur le préfet ne sais pas tout il inaugure visite écoute et pour les décisions ce sont les nombreux conseillers bien indemnisés .copains de Pierre ou de Paul qui orientent les décisions .quand aux agriculteurs s’ils étaient un peu moins surendettés suite aux conseils lumineux qu’ils reçoivent ils pourraient tout simplement ne pas démarrer ni les tracteurs ni les moissonneuses batteuses cette année .et ,je vous prie de croire que moins d’une semaine plus tard on ne les emerderai plus avec les horaires de travail et on leur offrirait le fuel.c’est a méditer aujourd’hui on prend le produit a l’agriculteur on ne lui achète pas .il faut aussi savoir que dans la plupart des cas , durant une bonne partie de la mousson les remorques servent à rembourser les avances faites par la coop et la banque.

  2. Ce débat ne devrait pas exister. C’est honteux ! Quelle méconnaissance ! Que la raison reprenne le dessus svp….

  3. Sa devient du n’importe quoi étant jeune j’étais dans une moissonneuse en plein jour avec mes cousins. Et bien je vous assure que c’était plus agréable à travailler de nuit que en plein jours. Et c’est moins dangereux pour les feux la nuit , en plus les odeurs de moisson sont plus agréable que les voitures circulant dans les villes et c’est eux qui nous nourrissent donc pourquoi venir en campagne si vous venez emmerdé les agriculteurs

    1. Je ne vois pas en quoi le chant du coq, qui emmerde tout le monde aurait une similitude avec une moissonneuse-batteuse

      1. Mon cher Lechenard ,tu as peut être avec toi un prix Nobel ou un malheureux en hôpital psychiatrique, comme toi ils s’appellent Lechenard ,c’est ta famille. Le coq qui chante au lever du jour et la moissonneuse qui assure ta baguette croustillante ont aussi une famille :La Paysannerie

        1. oui mais quand tu habite a 100 mètre d’un champs et qu’a 3 heure du matin tu a la « douce musique » de la moissonneuse qui chante tu es un peu énerver car il y en a qui travaille et que si y a des heures pour faire la fête je trouve ca aussi normal qui en es aussi pour les engent agricole car ca fait beaucoup de bruit qu’une petite fête

      2. C’est la campagne bordel!!!! Comme le clocher de l’église. Alors la campagne tu l’aimes où tu l’as quitte.

  4. C’est qoui c’est bobo qui n’ont rien compris a bos campagne j’ai 61 ans et 61 ans que je vit en milieu rural et au milieu de ces gens qui travaille jours et nuit quand c’est le moment des semailles et de la récolte en étant tributaire des intempéries mais rester chez vous et ne nous emmerdez y compris ces élus qui veulent faire un mandat en milieu rural pour s’occuper non merci rester dans vos ville et banlieues qui vous qont si chères. Merci pour nous

  5. Il ne faut tout de même pas oublier que c est quand même grâce à l agriculture que l ont vie, laissons les faire leurs boulot, personnellement j ai toujours vécu à la campagne et le monde agricole n est pas du tout dérangeant, il n y a que les imbéciles pour pour croire le contraire

  6. Déjà quand un préfet prend des décisions farfelues comment voulez vous que des urbains ne soient pas enclins à faire la même chose

  7. Bravo pour votre commentaire.
    J’ai fait double emploi pendant 12 ans pour gagner le SMIC j’avais 25 hectares de terre et je travaillais dans une porcherie de 1000 porcs avec 60 hectares de céréales à côté et je suis petit fils d’agriculteur j’ai 53 ans.Il y a déjà 22ans en arrière les parisiens nous emmerdé avec les odeurs,les bruits ect ect j’ai même eu un contrôle sanitaire dans ma ferme car mon voisin été un adjudant de l’armée et parisiens et cousin du maire vous voyez ce que ça peut donner magouille et magouille.

  8. Les agriculteurs qui travaillent jour et nuit pour gagner leur vie, sont très loin des gens qui réclament la retraite à 60 ans le smic à 1500 et la semaine de 35 heures
    Cette population qui critique, achètera des produits qui viennent de l autre bout du monde où la législation sanitaire est trangenique est obsolète…
    Avec une population anti agriculteurs sans ouverture d esprit et très personnelle, l avenir de la planète est bien compromis

  9. Laisser nos agriculteurs travailler quand il y’a nécessité de le faire en cette saison très importante pour eux.et puis on a assez de ces gens qui viennent de grande métropole pour s’installer a la campagne dont ils ne connaissent absolument rien. Qu’ils retournent d’où ils viennent. Point barre

  10. Quant les citadins comprendrons que la vie a la campagne n’a pas de prix.laissez les vaches et les coqs vivre ou alors retournez sur le perif respirer la pollution des villes.acceptez ceux qui vous nourrisse’merci.

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