L’histoire se répète pour le SIMA, qui malgré une nouvelle dynamique ne se tiendra finalement pas du 22 au 25 février 2026 à Paris Nord Villepinte.
Malgré la nouvelle organisation, avec Damien Dubrulle (Président de l’AXEMA) et Frédéric Bondoux (président de Profield Events, organisateur du Salon Vert, du Salon de l’Herbe, du salon des ETA et d’autres évènements dédiés au Golf), un nouveau nom – AgriSIMA -, et des dates alignées de nouveau avec le SIA (Salon de l’Agriculture), pour retrouver “La semaine de l’agriculture française”, la recette n’a pas séduit les tractoristes de renom, mais également nombre de constructeurs d’outils. Leurs nouveautés révélées à Agritechnica seulement trois moins plus tôt auraient dû contribuer au succès du salon parisien, d’autant que peu de français montent à Hanovre.
Malgré l’enthousiasme de l’organisation, les jours se sont égrenés sans pouvoir nous révéler quels seraient les grands noms de la filière présents en février 2026. Sans ces moteurs d’attraction, l’espoir d’attirer les foules est vain. Bien que des frais liés à la communication et la réservation du parc des expositions de Villepinte aient été engagés, il a été décidé de jeter l’éponge, à 4 mois du salon.
De leur côté, les deux organisateurs argumentent surtout sur ” les incertitudes rencontrées dans nos développements en Amérique du Nord, le blocage de nos activités en Europe de l’Est, l’instabilité politique actuelle en France et le ralentissement des investissements en France” qui ont les ont conduit à renoncer à notre participation à l’édition 2026 d’AgriSIMA.
Pour autant, est-ce la fin du SIMA?
Le Salon International du Machinisme Agricole est devenu le salon international des mutations agricoles en 2022, après une édition centenaire du redémarrage post-COVID en demi-teinte puis rebaptisé AgriSIMA en 2024 avec cette nouvelle organisation. Si toute la profession est unanime sur la nécessité de disposer en France d’un salon indoor* (couvert) afin de mieux promouvoir l’Agriculture Française et son niveau de professionnalisme à travers la technique, des innovations et de la convivialité, et confirmer son importance de 1er marché agricole européen, celle-ci est un peu moins enthousiasme sur le lieu choisi et les tarifs.
Bien que la nouvelle organisation ait semble-t’il travaillé sur ce second volet pour (re)conquérir les exposants, elle n’a pas su trouver d’autre site couvert suffisamment grand et proches d’axes routiers importants. Par sa proximité immédiate avec Paris, Villepinte n’est pas des plus accueillants pour la profession, autant que les visiteurs, qui ont la sensation de se faire racketter dès qu’il s’agit de s’héberger, s’alimenter et se garer. Est-ce suffisamment entendu de l’organisation, qui conclut; “Pour l’avenir du salon, nous avons pris la décision de reporter la 1ère édition à une date ultérieure.” (..) “aussi allons-nous consulter l’ensemble des partenaires et des exposants pour envisager une édition en février 2027 ou février 2028.“
