S’il présente un design pour le moins particulier depuis ses débuts, c’est que le plus gros des tracteurs rigides produit par New Holland pour le marché sud-américain n’est pas confronté aux normes antipollution en vigueur en Europe et en Amérique du Nord.
“Alliant tradition et innovation, le T8 établit une nouvelle norme d’excellence.” C’est en ces mots que la filiale à l’épi, implantée depuis 50 ans localement introduisait la nouvelle génération de son T8 à l’occasion de la 30ème édition du salon Agrishow. Un tracteur qui, s’il reprend nombre d’organes mécaniques et technologiques du T8 original, vendu dans le reste du monde a été adapté au marché sud-américain.
Décliné en 6 niveaux de puissance de 265 à 412 ch nominaux et de 322 à 437 ch max. (T8.30, T8.350, T8.380, T8.410, T8.430 et T8.440), le traditionnel 6 cylindres PFT de 8,7 litres fait l’impasse sur le système SCR. Seul le plus gros modèle emploie de l’AdBlue pour neutraliser les oxydes de carbone (NOx). S’il semble de nouveau avoir été piqué par un frelon, tant son capot moteur semble disproportionné par rapport au T8 produit à Racine aux Etats Unis, c’est que le système de refroidissement a été redimensionné.
New Holland lui associe la Full-Powershift Ultra Command 18×4 pour les trois plus petits modèles et 21×5 pour les trois autres, avec fonction Break to clutch, similaire à une voiture automatique. Il n’est pas nécessaire d’appuyer sur l’embrayage pour freiner, générant moins de fatigue pour l’opérateur. “Tracteur 100% connecté, le T8 dispose d’une télémétrie gratuite et à vie, d’un système Isobus et du pilotage automatique PLM Intelligence, d’une surveillance en temps réel“.