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Les cabines TIM, c’est fini !

Encore un coup dur pour l’industrie française. Figurant autrefois parmi les leaders dans le domaine des cabines de tracteurs, TIM a été mis hier, mercredi 27 novembre 2019 en liquidation judiciaire sans poursuite d’activité.

Située à Quaëdypre dans le Nord, elle avait déjà échappé à une première liquidation en juillet 2017, acquise de justesse par l’homme d’affaires bulgare Fil Filipov, également propriétaire du fabricant d’engins de chantier Atlas GMBH en Allemagne. Si le repreneur promettait de remonter le niveau du chiffre d’affaires de 48 millions à 85 millions en trois ans, il n’a atteint, à l’issue d’un exercice de 17 mois, que de 48 millions, avec 7,8 millions de pertes nettes. Une nouvelle fois en difficultés financières, l’entreprise avait été placée en redressement judiciaire fin août.

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La seule offre a été faite par le normand Sepode. Il proposait de ne reprendre que 40 salariés sur les 304 de l’usine, avec de nombreuses clauses suspensives. Une offre jugée « presque fantomatique » par le président du tribunal de commerce. N’ayant pas reçu de meilleure offre, le tribunal de commerce de Lille a été contraint de placer l’entreprise en liquidation judiciaire, sans poursuite d’activité, mettant fin à une aventure longue de 71 ans.

Alors que la marque employait plus de 900 salariés dans les années 90, et produisait des cabines et pièces métalliques pour des engins de travaux publics, agricoles et autres chariots élévateurs elle a peu à peu vu ses commandes baisser, la conduisant à revoir ses effectifs. Comme se fut le cas de Vergauwe, fabricant des cabines N.E.V à Saint Quentin (Aisne), Démarais Structures au Mans (Sarthe) ou pour le néerlandais Sirocco, les clients de TIM ont peu à peu commencé à produire leurs propres cabines au fur et à mesure que cet accessoire devenait un standard a intégré dès la conception des tracteurs et moissonneuses-batteuses. Celles qui pouvait équiper en option et en rétrofit la plupart des tracteurs du marché s’écoulaient à quelques dizaines de milliers d’exemplaires chaque année à leur heure de gloire. TIM avait notamment travaillé pour Caterpillar, Massey Ferguson ou New Holland ces dernières années.

Mobilisé depuis la première heure, Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France, espère aujourd’hui faire repartir le site vers d’autres activités, le partager entre plusieurs industriels et pouvoir reclasser les 304 salariés, qui devraient perdre leur emploi. Il évoque avoir déjà quelques contacts.

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2 commentaires

  1. Bjr je suis a la recherche des ressorts éventail dans l intérieur de la serrure d une cabine tim de 1967 sur un Renault super 6 merci

    1. Bonjour Hervé,

      avez vous réussi à trouver le pieces je suis également à la recherche de piéces pour une cabine TIM poser sur un MF 145 ?

      Bien à vous

      Daniel

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