2024 / 03 / S13 – VADERSTAD
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Ford Ranger Raptor : il arrive en Europe !

Après les Forus RS, Mustang et Ford GT, le département Ford Performance est fier de pouvoir compter sur l’arrivé du pick-up le plus vitaminé de son histoire… en Europe!

Vous rêviez du F150 Raptor, de son V6 3,5 litres biturbo de 450 chevaux, de ses mensurations monstrueuses… ou de sa gueule bestiale? Et bien, continuez de rêver. Sa traversée de l’Atlantique n’est pas au programme. Il faudra se contenter de son cadet, le Ranger Raptor. Le pick-up le plus vendu en Europe a, en passant par le département Ford Performance pourtant repris ses traits, avec une grosse calandre hexagonale noire intégrant les lettres F.O.R.D en gros, un bouclier monté sur cadre indépendant, des passages de roues élargis, des marchepieds conçus pour limiter les projections de boue vers la carrosserie, des protections de caisse métalliques de 2,3 mm d’épaisseur… etc. Il en impose ce Ranger Raptor!

Et sous le capot? 

Point de de V6 biturbo essence, ni même du 5 cylindres diesel 3.2 litres de 200 chevaux du Ranger classique mais un 2 litres turbo-diesel de quatre cylindres délivrant 213 chevaux et 500 Nm de couple (contre 470 Nm pour le 3.2 TDCi). Nommé EcoBlue, ce moteur respire bien. Il s’offre deux turbocompresseurs (haute et basse pression) couplé à une transmission automatique à dix rapports, déjà employée par nombre de véhicules américains, dont le F150 et la Mustang récemment restylée.

Ranger des champs…

Avec 213 chevaux, on est encore loin des allemands Volkswagen Amarok et Mercedes Classe X avec leurs V6 de 258 chevaux. Mais là où le Ford va tirer son épingle du jeu, c’est au niveau du châssis et de ses aptitudes hors asphalte. Posé sur ses gros chaussons de dimensions 285/70R17 fournis par BF Goodrich et spécialement conçus pour le franchissement, des suspensions hautes-performances Fox Racing avec pistons de 46,6 mm jumelés à la technologie Position Sensitive Damping qui s’adapte automatiquement au terrain afin d’optimiser l’amortissement, le Ranger Raptor joue sur un tout autre tableau que ses concurrents les plus vitaminés et surtout plus luxueux. Ford n’en oublie pas la sécurité et ses capacités de freinage. Il lui a greffé des étriers avant à deux pistons, des disques avant ventilés de 332 millimètres par 32 millimètres et des disques arrière ventilés de 332 millimètres par 24 millimètres.

…et Ranger des villes !

Après avoir barboté dans la boue et gravit des montagnes en mode « Baja », il est possible de commuter sur un autre mode de conduite; normal, sable/boue, neige/gravier/herbe ou sport. Dans ce dernier, le dynamisme sur routes rendrait ce Raptor mordant et plus endurant qu’un Ranger classique, typé utilitaire avec ses 5,36 mètres de long, sa transmission 4×4 enclenchable et son essieu arrière rigide à lames. Côté techno, il reprend le système GPS multimédia Sync3 et son écran de 8 pouces compatible Androïd Auto et Apple CarPlay, un modem 4G embarqué et une sellerie sport cuir et alcantara marquée Raptor. Autre marque de sportivité, le volant reçoit un repère rouge central et la planche de bord des surpiqûres bleues.

A l’heure actuelle, Ford n’annonce aucune valeur de performances ou de consommation pour ce nouveau Ranger Raptor, mais rappelons que les pick-up restent toujours exemptés de malus ou de TVS en France. Un argument qui a sans aucun doute influencé le développement de cet engin, qui sera commercialisé vers la mi-2019. Ses tarifs n’ont pas encore été communiqués.

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